05 août 2016

Bombardier présente ses résultats du deuxième trimestre de 2016

  • Réaffirme ses prévisions pour l'exercice 2016
  • Affiche une hausse de la marge de Avions d'affaires et de Transport pour le deuxième trimestre
  • Améliore sa performance de trésorerie conformément à son plan de redressement
  • Mise en service du C Series amorçant la phase génératrice de revenus

Bombardier (TSX:BBD.B) a présenté aujourd'hui ses résultats du deuxième trimestre de 2016 et réaffirmé ses prévisions pour l'ensemble de l'exercice.

« Nous continuons à faire d'excellents progrès dans l'exécution de notre plan de redressement, a dit Alain Bellemare, président et chef de la direction, Bombardier Inc. Nous avons respecté nos engagements financiers, atteint les jalons de nos programmes et placé Bombardier pour qu'elle réalise ses prévisions à la fois pour l'exercice et pour 2020. »

Les récents progrès de l'entreprise sont soulignés par la mise en service du C Series et la certification du CS300, le plus grand avion C Series. Ces importants jalons reflètent l'achèvement de la phase de développement du C Series et le passage vers la production à plein régime. En tant que premier avion à fuselage étroit de conception entièrement nouvelle de l’industrie en près de 30 ans, le C Series offre une expérience passagers inégalée, la meilleure performance environnementale et les plus faibles coûts d'exploitation du segment des avions de 100 à 150 sièges.

« Ce fut un trimestre charnière pour le programme C Series puisque les deux variantes sont maintenant certifiées et que le programme a commencé à générer des revenus, a poursuivi M. Bellemare. Ayant fermement placé Bombardier sur le chemin de la croissance des bénéfices et de la génération de trésorerie, nos efforts restent axés sur la création de valeur pour les clients et les actionnaires en améliorant notre productivité, en exécutant impeccablement nos programmes et en adoptant une approche disciplinée et proactive de notre portefeuille. »

Résultats du trimestre (PDF)

Résultats du semestre (PDF)

Bombardier a affiché des revenus consolidés de 4,3 milliards $ pour le trimestre et de 8,2 milliards $ pour le premier semestre, par rapport à respectivement 4,6 milliards $ et 9,0 milliards $ pour les périodes correspondantes de l'exercice précédent, résultant en grande partie de la réduction planifiée des revenus tirés des avions d'affaires. Le RAII avant éléments spéciaux a été de 106 millions $ et 236 millions $ respectivement pour le trimestre et le semestre, les améliorations de marge de Avions d'affaires et de Transport étant contrebalancées par l'incidence de l'accélération de la cadence de production du C Series résultant de sa mise en service. Une amélioration de l'utilisation des flux de trésorerie disponibles du premier semestre de l'exercice et l'obtention d'un investissement dans le capital-actions par le gouvernement du Québec (par l'intermédiaire d'Investissement Québec) ont résulté en des liquidités pro forma de 4,9 milliards $ au 30 juin 2016. Ces résultats placent Bombardier en bonne voie d'atteindre ses prévisions pour l'exercice: des revenus entre 16,5 milliards $ et 17,5 milliards $; un RAII entre 200 millions $ et 400 millions $; et une utilisation des flux de trésorerie disponibles entre 1,0 milliard $ et 1,3 milliard $.

RÉSULTATS ET FAITS SAILLANTS SECTORIELS

Avions d'affaires

Résultats du trimestre (PDF)

  • Au premier semestre 2016, nous avons livré 73 avions et atteint un ratio de nouvelles commandes sur livraisons de 1,0, validant le bien-fondé des décisions stratégiques prises en 2015 visant à aligner l'offre d'avions sur la demande du marché. Nous avons également réalisé une meilleure marge RAII avant éléments spéciaux de 6,7 % dans un contexte de marché qui reste difficile.
  • Comme l'indiquent nos plus récentes prévisions sur dix ans, nous gardons confiance en l'important potentiel de croissance du secteur à long terme, alimenté surtout par la création de richesse, la mondialisation du commerce et la demande d'avions de remplacement.

Avions commerciaux

Résultats du trimestre (PDF)

  • Le programme d'avions C Series passe de la phase de développement à la phase génératrice de revenus, un jalon historique, alors que nous mettons en marché le premier avion à fuselage étroit de conception entièrement nouvelle en près de 30 ans.
  • Le 29 juin 2016, nous avons livré le premier avion CS100 à l'exploitant de lancement Swiss International Air Lines (SWISS). La mise en service de l'avion le 15 juillet 2016 a été un succès avec le vol commercial inaugural qui a mené des passagers de Zurich à Paris.
  • Les importantes commandes signées récemment, totalisant 127 commandes fermes et 80 options de Delta, Air Canada et airBaltic, ont renforcé la position du programme d'avions C Series dans le segment de marché des avions de 100 à 150 sièges. Ces commandes fermes sont évaluées à 9,9 milliards $ selon les prix affichés. La mise en service du programme a été réalisée avec un carnet de commandes fermes supérieur à notre objectif de 300 avions.
  • Au cours du trimestre, nous avons signé une commande ferme visant dix avions CRJ900 avec un client préférant garder l'anonymat. Selon le prix affiché, la commande ferme est évaluée à 472 millions $.
  • Le 30 juin 2016, nous avons obtenu un investissement de 1,0 milliard $ du gouvernement du Québec (par l'intermédiaire d'Investissement Québec), en contrepartie d'une participation de 49,5 % dans une société en commandite nouvellement constituée, la Société en commandite Avions C Series (SCACS). Nous avons également reçu la première tranche de 500 millions $, et devrions recevoir la seconde tranche de 500 millions $ le 1er septembre 2016.
  • L'utilisation des flux de trésorerie disponibles d'environ 470 millions $ pour le semestre, alors que nous accélérons la cadence de production des avions C Series, est en voie d'atteindre notre cible de 1,0 milliard $ pour l'exercice.
  • Après la fin du deuxième trimestre, nous avons restructuré l’entente d’achat signée en 2013 avec Ilyushin Finance Co. (IFC), une société de crédit-bail établie à Moscou, afin de nous adapter aux besoins actuels de son marché. La commande ferme a été modifiée, passant de 32 avions CS300 assortie d’options sur 10 avions CS300 supplémentaires à 20 avions CS300 et un avion Q400 assortie d’options sur cinq avions Q400 supplémentaires.

Aérostructures et Services d'ingénierie

 Résultats du trimestre (PDF)

  • Les revenus intersectoriels tirés des avions commerciaux sont de plus en plus alimentés par le programme d'avions C Series, en raison de l'accélération de la cadence en vue de la production à plein régime.

Transport

Résultats du trimestre (PDF)

  • Transport a connu un solide trimestre, avec une marge RAII avant éléments spéciaux qui a progressé de 80 points de base pour s'établir à 6,3 %. Notre transformation opérationnelle donne des résultats, menée par les économies réalisées en approvisionnement et l'optimisation des coûts fonctionnels.
  • Transport a remporté plusieurs commandes dans différentes régions visant des plateformes établies de matériel roulant au deuxième trimestre de 2016 et, conformément à notre stratégie, il a augmenté la proportion de contrats de service dans le carnet de commandes.

À propos de Bombardier

Bombardier est le leader mondial de la fabrication d’avions et de trains. Regardant vers l’avenir tout en repoussant les limites du présent, Bombardier fait évoluer la mobilité en répondant à la demande mondiale en moyens de transport plus efficaces, plus durables et plus agréables. Notre leadership résulte d’un vaste éventail de véhicules, de services et, surtout, de nos employés.

Le siège social de Bombardier est situé à Montréal, au Canada. Nos actions (BBD) se négocient à la Bourse de Toronto, et nous sommes l’une des entreprises composant l'indice de durabilité Dow Jones Sustainability North America. Pour l’exercice clos le 31 décembre 2015, nos revenus ont été de 18,2 milliards $. Vous trouverez nouvelles et information à  www.bombardier.com ou en nous suivant sur Twitter  @Bombardier.

Bombardier, CRJCRJ900, CS100, CS300, C SeriesL'évolution de la mobilité et Q400 sont des marques de commerce de Bombardier Inc. ou de ses filiales.

Pour plus d'informations

Simon Letendre
Conseiller, Affaires publiques
Bombardier Inc.
+514 861 9481
Patrick Ghoche
Vice-président, Relations avec les investisseurs
Bombardier Inc.
+514 861 5727

Le rapport de gestion et les états financiers intérimaires consolidés sont disponibles à l'adresse  ri.bombardier.com.

Rapprochement des résultats sectoriels et des résultats consolidés (PDF)

MISE EN GARDE RELATIVE AUX MESURES NON CONFORMES AUX PCGR

Le présent communiqué de presse repose sur les résultats établis selon les normes internationales d’information financière (IFRS). Toute référence aux principes comptables généralement reconnus (PCGR) signifie IFRS, sauf indication contraire. Il repose également sur des mesures financières non conformes aux PCGR, dont le RAIIA, le RAII avant éléments spéciaux et le RAIIA avant éléments spéciaux, le résultat net ajusté, le résultat par action ajusté et les flux de trésorerie disponibles. Ces mesures non définies par les PCGR découlent directement des états financiers consolidés intermédiaires, mais n’ont pas un sens normalisé prescrit par les IFRS; par conséquent, d’autres sociétés utilisant ces termes peuvent les définir différemment. La direction croit que fournir certaines mesures de performance non conformes aux PCGR, en plus des mesures IFRS, donnent aux utilisateurs du rapport financier intermédiaire de la Société une meilleure compréhension des résultats et tendances connexes de la Société, et accroît la transparence et la clarté des résultats de base de la Société. Se reporter à la rubrique Mesures financières non conformes aux PCGR de la section Sommaire du rapport de gestion de la Société pour les définitions de ces indicateurs et se reporter ci-dessous pour le rapprochement avec les mesures les plus comparables des IFRS.

Rapprochement avec les mesures les plus comparables des IFRS (PDF)

ÉNONCÉS PROSPECTIFS

Le présent communiqué de presse contient des énoncés prospectifs, qui peuvent comprendre, sans s’y limiter, des déclarations portant sur nos objectifs, nos prévisions, nos cibles, nos buts, nos priorités, nos marchés et nos stratégies, notre situation financière, nos croyances, nos perspectives, nos plans, nos attentes, nos anticipations, nos estimations et nos intentions; les perspectives de l’économie générale et les perspectives commerciales, les perspectives et les tendances d’une industrie; la croissance prévue de la demande de produits et de services; le développement de produits, y compris la conception, les caractéristiques, la capacité et la performance projetées; les dates prévues ou fixées de la mise en service de produits et de services, des commandes, des livraisons, des essais, des délais, des certifications et de l’exécution des projets en général; notre position en regard de la concurrence; l’incidence prévue du cadre législatif et réglementaire et des procédures judiciaires sur notre entreprise et nos activités; les liquidités disponibles et l’examen continu des solutions de rechange stratégiques et financières; la réception et l’utilisation du montant résiduel de l’investissement par le gouvernement du Québec dans la Société en commandite Avions C Series (l’investissement dans le programme C Series); l’incidence de l’investissement dans le programme C Series et du placement privé visant une participation minoritaire de la Caisse dans Transport (l’investissement de la Caisse et, avec l’investissement dans le programme C Series, les investissements) sur la gamme des possibilités qui s’offrent à nous, y compris notre participation à une future consolidation dans le secteur; la structure du capital et de gouvernance du secteur Transport après l’investissement de la Caisse, et du secteur Avions commerciaux après l’investissement dans le programme C Series; l’incidence et les avantages escomptés des investissements sur nos activités, notre infrastructure, nos occasions, notre situation financière, notre accès à des capitaux et notre stratégie générale; et l’incidence de la vente d’une participation sur notre bilan et notre situation financière. La mise en œuvre du regroupement d’actions est assujettie à de nombreuses conditions, y compris, sans s’y limiter, l’approbation de la Bourse de Toronto. Le conseil d’administration a le pouvoir, indépendamment de l’approbation du regroupement d’actions par les actionnaires, de déterminer à sa discrétion de ne pas réaliser le regroupement d’actions, sans autre approbation ou action des actionnaires ou préavis donné à ces derniers. À l’heure actuelle, aucune décision n’a été prise par le conseil d’administration, et rien ne garantit que le regroupement d’actions sera mis en œuvre comme proposé, s’il l’est, ou le moment de celui-ci ou que le regroupement d’actions se traduira par le prix de l’action initial postregroupement envisagé pour les actions classe A ou les actions classe B à droits de vote limités.

Les énoncés prospectifs se reconnaissent habituellement à l’emploi de termes comme « pouvoir », « prévoir », « devoir », « avoir l’intention de », « estimer », « planifier », « entrevoir », « croire », « continuer », « maintenir » ou « aligner », la forme négative de ces termes, leurs variations ou une terminologie semblable. De par leur nature, les énoncés prospectifs exigent que la direction formule des hypothèses et ils sont assujettis à d’importants risques et incertitudes, connus et inconnus, de sorte que les résultats réels de périodes futures pourraient différer de façon importante des résultats prévus. Bien que la direction juge ses hypothèses raisonnables et appropriées selon l’information à sa disposition, il existe un risque qu’elles ne soient pas exactes.

Parmi les facteurs qui pourraient faire en sorte que les résultats réels diffèrent de manière importante des résultats prévus dans les énoncés prospectifs, notons, sans s’y limiter, les risques liés à la conjoncture économique, à notre contexte commercial (tels les risques liés à la situation financière de l’industrie du transport aérien, des clients d’avions d’affaires et de l’industrie du transport sur rail; à la politique commerciale; à l’accroissement de la concurrence; à l’instabilité politique et à des cas de force majeure), à l’exploitation (tels les risques liés au développement de nouveaux produits et services; au développement de nouvelles activités; à la certification et à l’homologation de produits et services; aux engagements à modalités fixes et à la production et à l’exécution de projets; aux pressions sur les flux de trésorerie exercées par les fluctuations liées aux cycles de projet et au caractère saisonnier; à notre capacité de mettre en œuvre avec succès notre stratégie et notre plan de transformation; aux partenaires commerciaux; aux pertes découlant de sinistres et de garanties sur la performance des produits; aux procédures réglementaires et judiciaires; à l’environnement; à notre dépendance à l’égard de certains clients et fournisseurs; aux ressources humaines; à la fiabilité des systèmes informatiques; à la fiabilité des droits relatifs à la propriété intellectuelle; et au caractère adéquat de la couverture d’assurance), au financement (tels les risques liés aux liquidités et à l’accès aux marchés financiers; aux régimes d’avantages de retraite; à l’exposition au risque de crédit; aux obligations au titre des paiements de la dette et des intérêts; à certaines clauses restrictives de conventions d’emprunt; au soutien financier en faveur de certains clients; et à la dépendance à l’égard de l’aide gouvernementale), au marché (tels les risques liés aux fluctuations des taux de change et des taux d’intérêt; à la diminution de la valeur résiduelle; à l’augmentation des prix des produits de base; et aux fluctuations du taux d’inflation). Pour plus de détails, se reporter à la rubrique Risques et incertitudes dans la section Autres du rapport de gestion de notre rapport financier pour l’exercice clos le 31 décembre 2015. Pour en savoir davantage sur les hypothèses sur lesquelles reposent les énoncés prospectifs figurant dans le présent communiqué de presse, voir les rubriques Prévisions et énoncés prospectifs du rapport de gestion de notre rapport financier pour l’exercice clos le 31 décembre 2015.

Le lecteur est prévenu que la présente liste de facteurs pouvant influer sur la croissance, les résultats et le rendement futurs n’est pas exhaustive et qu’il ne faudrait pas se fier indûment aux énoncés prospectifs. Les énoncés prospectifs décrits aux présentes reflètent les attentes de la direction à la date du présent communiqué de presse et pourraient subir des modifications après cette date. À moins d’y être tenus selon les lois sur les valeurs mobilières applicables, nous nions expressément toute intention ou obligation de mettre à jour ou de réviser tout énoncé prospectif, que ce soit à la lumière de nouveaux renseignements, d’événements futurs ou autrement. Les énoncés prospectifs contenus dans le présent communiqué de presse sont formulés expressément sous réserve de cette mise en garde.